Traumatologie de la Main et du Poignet

Définition :
La traumatologie de la main et du poignet regroupe un ensemble de lésions osseuses, tendineuses, ligamentaires et nerveuses, souvent causées par des chutes, des chocs directs, des écrasements ou des coupures. Ces traumatismes peuvent entraîner une perte de mobilité, une douleur chronique et une altération de la fonction de la main.

Indications chirurgicales :

• Fractures déplacées des os du poignet (scaphoïde, radius, ulna) nécessitant une fixation chirurgicale.

• Fractures instables des métacarpiens ou des phalanges.

• Lésions ligamentaires graves (entorse grave du pouce, rupture du ligament scapholunaire).

• Lésions tendineuses (rupture des fléchisseurs ou extenseurs).

• Plaies profondes avec atteinte des nerfs, des tendons ou des vaisseaux sanguins.

En quoi consiste l’opération ?

Les interventions sont adaptées en fonction de la lésion :

• Ostéosynthèse : fixation des fractures par vis, broches ou plaques pour permettre une consolidation stable.

• Réparation ligamentaire : suture ou reconstruction en cas de rupture ligamentaire grave.

• Suture des tendons et des nerfs : réparation microchirurgicale en cas de section traumatique.

• Arthroscopie du poignet : diagnostic et traitement des lésions intra-articulaires.

Quels sont les bénéfices ?

• Restauration de la fonction et de la mobilité de la main et du poignet.

• Diminution du risque de complications (arthrose, raideur).

• Réduction des douleurs et amélioration de la force.

Quels sont les risques ?

• Raideur articulaire et perte de mobilité.

• Douleurs résiduelles et diminution de la force de préhension.

• Échec de consolidation osseuse (pseudarthrose, cal vicieux).

• Complications post-opératoires (infection, algodystrophie, atteinte nerveuse).

Comment se passe la récupération ?

• Immobilisation temporaire avec attelle ou plâtre selon la lésion.

• Rééducation précoce avec kinésithérapie pour éviter la raideur.

• Reprise progressive des activités selon l’évolution (3 à 6 mois).